Une tache immense , ardue ,pleine d'obstacles (qu'il saura franchir par expérience) attend le nouveau responsable de la Société des Courses ,qui prend en charge une entreprise exsangue, désorganisée , anarchisée , squattée et j'en passe ...le nouveau PDG doit savoir qu'il ne doit compter que sur lui meme en dehors des ''soutiens de circonstances '' , il est maintenant sur un bateau qui chavire avec des centaines de naufragés (éleveurs ,proprietaires ,professionnels et familles etc...) ; le moteur de cet ancien paquebot de luxe ne fonctionne plus qu'au ralenti, car lui meme est sujet à une revision totale ; ce moteur qui s'appelle ATS est une entreprise qui aurait etre en pool avec la Société des courses (elle le fut jusqu'en1969 période malheureuse des coopératives de Ben Salah) comme partout dans le monde ......Aussi , le salut de l'institution des courses et de l'élévage et de toute la filière dépendante , ne peut venir que d'une revision adéquate de cette ATS anarchisée par ses propres éléments qui ont su percer le panier pour en aspirer une partie vitale des ressources des éleveurs et propriétaires ..
C' est là que blesse le bàt ,et c'est donc la première tache à solutionner du nouveau Président sans laquelle aucun espoir de redressement n'est permis . Pour celà , c'est la forteresse des ''Finances'' qu'il faudra convaincre afin d'établir de nouvelles dispositions ,entre autres qui exigent de l"ATS plus d'effort , de gestion des paris , ( controle de police contre les bookmakers , remise à niveau du tarif minimum des enjeux trop bas , modernisation des prises de paris en incluant les modes telephoniques et internet , et en urgence remodélisation des pourcentages des prélèvements au profit du domaine du cheval majoritairement ,ou uniquement (le Graal) car trop d'institutions étrangères au domaine équestre bénéficient d'une "dime " inappropriée établie dans les années 60 sur injonction !
La dynamisation des methodes de gestion de paris de l"ATS , doit s'enclencher immédiatement ,sinon aucun espoir n'est permis pour sauver le secteur de l'élevage et le sortir du marasme dans lequel il y a été enfoncé par des édiles étrangers au secteur qui se sont succédés au grès des ministères "post révolutionnaires" .
Le salut des Courses et de l'élevage tunisien est entre les mains du Ministère des Finances , que personne n'ose entreprendre . Je pense qu'une commission ''ad hoc'' qualifiée -surtout - devrait s'en saisir , fixer les objectifs , débattre et expliquer aux fonctionnaires du Ministère des Finances l'exigence et l'urgence de la réforme des méthodes d'exploitation de l'ATS figées depuis le siècle dernier , et résoudre le problème , là où les solutions attendent .
.Toutes les autres démarches ,notamment celles de l'apitoiement sur le sort de l'élevage du cheval , et celles des quémandes en attendant le bon vouloir d'un fonctionnaire , étranger au problème, n'aboutiront à rien . Cette action doit etre immédiate et rapide ,appuyée fortement par le Ministère de tutelle dont le premier responsable et son staff sont parfaitement au courant de la situation dramatique de l'élévage ,du pur sang en particulier et du cheval en général ,cet ancien fleuron du Ministère de l'Agriculture de l'ère Bourguiba ,que des forces obscurantistes ont sciemment miné depuis dix ans . Donc bon courage Président !
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